Chansons pour bouffer du curé, du patron ou du bourgeois trouvées sur le net

le temps des cerises

la chanson de Craonne

(merci au site le drapeau rouge)

la semaine sanglante

( merci au site du merle rouge )

je vous salue Marie

Les révérends pères

( merci au site "ni dieu ni maitre" )

L 'Internationale

Les Canuts

la butte rouge

 

L'INTERNATIONALE

                                                                                  Eugène Pottier, 1871

 

Debout, les damnés de la terre.

Debout, les forçats de la faim.

La raison tonne en son cratère,

C'est l'éruption de la fin.

Du passé, faisons table rase.

Foule esclave, debout, debout !

Le monde va changer de base,

Nous ne sommes rien, soyons tout.

 

                     Refrain

 

C'est la lutte finale :

Groupons nous, et demain,                                     bis

L'Internationale sera le genre humain.

 

         Deuxième couplet

 

Il n'est pas de sauveurs suprêmes :

Ni Dieu, ni César, ni tribun,

Producteurs, sauvons-nous nous-mêmes !

Décrétons le salut commun !

Pour que le voleur rende gorge.

Pour titer l'esprit du cachot,

Soufflons nous-mêmes notre forge,

Battons le fer quand il est chaud !

                                     au Refrain

 

         Troisième couplet

 

L'Etat comprime et la loi triche ;

L'impôt saigne le malheureux ;

Nul devoir ne s'impose aux riches ;

Le droit du pauvre est un mot creux.

C'est assez languir en tutelle

L'égalité veut d'autres lois :

"Pas de droits sans devoirs, dit-elle ;

Egaux, pas de devpoirs sans droits."

                                     au Refrain

 

         Quatrième couplet

 

Hideux dans leur apothéose,

Les rois de la mine et du rail

Ont-ils jamais fait autre chose

Que dévaliser le travail ?

Dans les coffres-forts de la bande

Ce qu'il a créé s'est fondu.

En décrétant qu'on le lui rende

Le peuple ne veut que son dû.

                                     au Refrain

 

         Cinquième couplet

 

Les Rois nous saoulaient de fumées,

Paix entre nous, guerre aux tyrans !

Appliquons la grève aux armées,

Crosse en l'air et rompons les rangs !

S'ils s'obstinent, ces cannibales,

A faire de nous des héros,

Ils saurons bientôt qur nos balles

Sont pour nos propres généraux

                                     au Refrain

 

         Sixième couplet

 

Ouvriers, paysans, nous sommes

Le grand parti des travailleurs ;

La terre n'appartient qu'aux hommes,

L'oisif ira loger ailleurs.

Combien de nos chairs se repaissent !

Mais si les corbeaux, les vautours,

Un de ces matins disparaissent,

Le soleil brillera toujours !

                                     au Refrain

                                                                                  Martenot, 1893

 

Il est un produit merveilleux,

Experimenté par la science

Et pour nous les miséreux,

Fera naître l'indépendance.

 

Tant mieux s'il éclate

Parfois en faisant beaucoup de victimes

Chez nos ennemis les bourgeois,

Cela nous venge de leurs crimes.

 

Placez une marmite

Bourrée de dynamite

Quelle que soit la maison

En faisant explosion

Ah, comme elle ira vite

 

Pour inspirer la terreur,

Il n'y a rien d'meilleur

Qu'la dynamite

 

On guillotine Ravachol,

Un copain qu'avait d'l'envergure

Aujourd'hui c'est un Espagnol

Qu'on fusille pour son allure

 

Palace sut montrer à son tour

Qu'il était un homme invincible

En plus il promettait qu'un jour

La vengeance serait terrible

 

Vive la dynamite, puisque l'on nous irrite

A chaque exécution,

Nous mettrons en action

Notre arme favorite

 

Car pour semer la terreur

Il n'y a rien d'meilleur

Qu'la dynamite

 

Vous pouvez dresser l'échafaud,

La potence et la guillotine

Nous, nous avons ce qu'il nous faut

Pour vous faire sauter en soupline

 

Si vous croyez qu'ça finira,

Vous êtes loin de votre affaire

Pour un homme qu'on nous tuera,

Nous en foutrons cinq cent par terre.

 

Avec la dynamite

Nous répondrons de suite

Casernes et prisons, sans flûtes

Sans violons, danseront au plus vite

 

Car pour semer la terreur

Il n'y a rien d'meilleur

Qu'la dynamite

 

LES CANUTS

                                                                                  Aristide Bruant, 1894

 

     Pour chanter Veni Creator

     Il faut une chasuble d'or.

Nous en tissons pour vous, grands de l'église

Et nous, pauvres canuts, n'avons pas de chemise

     C'est nous les canuts,

     Nous sommes tout nus.

 

     Pour gouverner, il faut avoir

     Manteaux ou rubans en sautoir.

Nous en tissons pour vous, grands de la terre,

Et nous pauvres canuts, sans drap on nous enterre

     C'est nous les canuts,

     Nous sommes tout nus.

 

     Mais notre règne arrivera

     Quand votre règne finira :

Nous tisserons le linceul du vieux monde,

Car on entend déjà la tempête qui gronde.

     C'est nous les canuts,

     Nous sommes tout nus.

Voleurs, défendez votre bien,

Ce n'est pas à nous de le faire.

                       au Refrain

 

                       5

 

            UNION                      Déshérités, soyons amis,

Mettons un terme à nos tristes disputes.

Debout ! ne soyons plus soumis,

Organisons la Grande Lutte.

Tournons le dos aux endormeurs,

Qui bercent la misère humaine,

Clouons le bec aux imposteurs

Qui sèment entre nous la haine.

                       au Refrain

 

                       6

 

            REVOLTE                  Partout sévit l'Autorité :

Des gouvernants l'Internationale

Jugule notre liberté

Dont le souffle n'est plus qu'un râle.

L'heure a sonné de réagir ;

En tous lieux la Révolte gronde.

Compagnons, sachons nous unir

Contre tous les Maîtres du Monde !

                       au Refrain

 

  

LA BUTTE ROUGE

                                                                                  Montéhus, 1923

                                   1

 

Sur c'te butt'là y'avait pas d'gigolettes,

Pas de marlous, ni de beaux muscadins ;

Ah ! C'était loin du Moulin d'la galette

Et de Panam', qu'est le roi des pat'lins.

C'quelle en a bu du beau sang, cette terre !

Sang d'ouvriers et sang d'paysans,

Car les bandits qui sont cause des guerres

N'en meur'nt jamais, on n'tue qu'les innocents !

 

Refrain

 

La Butt' Rouge c'est son nom, l'baptêm' s'fit un matin

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin ...

Aujourd'hui y a des vign's, il y pousse du raisin

Qui boira ce vin là, boira l'sang des copains !

 

                                 2

 

Sur c'te butt'-là on n'y f'sait pas la noce

Comme à Montmartre où l'champagne coul' à flots ;

Mais les pauvr's gars qu'avaient laissé des gosses

Y f'saient entendr' de terribles sanglots !

C'quelle en a bu des larmes , cette terre,

Larmes d'ouvriers, larmes de paysans,

Car les bandits qui sont cause des guerres

Ne pleur'nt jamais, car ce sont des tyrans !

 

Refrain

 

La Butt' Rouge c'est son nom, l'baptêm' s'fit un matin

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin ...

Aujourd'hui y a des vign's, il y pousse du raisin

Qui boit de ce vin là, boit les larmes des copains !

 

                                 3

 

Sur c'te butt'-là on y r'fait des vendages,

On y entend des cris et des chansons ;

Filles et gars doucement y échangent

Des mots d'amour qui donnent le frisson.

Peuv'nt-ils songer dans leurs folles étreintes,

Qu'à cet endroit, où s'échang'nt leurs baisers,

J'ai entendu, la nuit, monter des plaintes

Et j'y ai vu des gars au crân' brisé !

 

Refrain

 

La Butt' Rouge c'est son nom, l'baptêm' s'fit un matin

Où tous ceux qui montaient roulaient dans le ravin ...

Aujourd'hui y a des vign's, il y pousse du raisin

Mais, moi, j'y vois des croix portant l'nom des copains !

 

Dites moi comment s'appelle

Ce jeu-là que vous jouiez ?

La règle en parait nouvelle,

Quel jeu, quel jeu singulier !

                au Refrain

 

La révolution, la belle,

Est le jeu que vous disiez.

Elle se joue dans les ruelles,

Elle se joue grâce aux pavés.

                au Refrain

 

Le vieux monde et ses séquelles,

Nous voulons les balayer.

Il s'agit d'être cruel,

Mort aux flics et aux curés.

                au Refrain

 

Ils nous lancent comme grêle

Grenades et gaz chlorés;

Nous ne trouvons que des pelles,

Des couteaux pour nous armer.

                au Refrain

 

Mes pauvres enfants dit-elle,

Mes jolis barricadiers,

Mon coeur, mon coeur en chancelle

Je n'ai rien à vous donner.

                au Refrain

 

Si j'ai foi dans ma querelle

Je n'crains pas les policiers.

Il faut qu'elle devienne celle

Des camarades ouvriers.

                au Refrain

 

Le Gaullisme est un bordel,

Personne n'en peut plus douter.

Les bureaucrat's aux poubelles,

Sans eux on aurait gagné.

                au Refrain

 

Rue Gay-Lussac, les rebelles

N'ont qu'les voitures à brûler.

Que vouliez vous donc, la belle,

Qu'est ce donc que vous vouliez ?

                au Refrain

Jacques Brel
Les bigotes

Paroles et Musique: Jacques Brel 1963

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Elles vieillissent à petits pas
De petits chiens en petits chats
Les bigotes
Elles vieillissent d'autant plus vite
Qu'elles confondent l'amour et l'eau bénite
Comme toutes les bigotes

Si j'étais diable en les voyant parfois
Je crois que je me ferais châtrer
Si j'étais Dieu en les voyant prier
Je crois que je perdrais la foi
Par les bigotes

Elles processionnent à petits pas
De bénitier en bénitier
Les bigotes
Et patati et patata
Mes oreilles commencent à siffler
Les bigotes

Vêtues de noir comme Monsieur le Curé
Qui est trop bon avec les créatures
Elles s'embigotent les yeux baissés
Comme si Dieu dormait sous leurs chaussures
De bigotes

Le samedi soir après le turbin
On voit l'ouvrier parisien
Mais pas de bigotes
Car c'est au fond de leur maison
Qu'elles se préservent des garçons
Les bigotes

Qui préfèrent se ratatiner
De vêpres en vêpres de messe en messe
Toutes fières d'avoir pu conserver
Le diamant qui dort entre leurs f...s
De bigotes

Puis elles meurent à petits pas
A petit feu en petit tas
Les bigotes
Qui cimetièrent à petits pas
Au petit jour d'un petit froid
De bigotes

Et dans le ciel qui n'existe pas
Les anges font vite un paradis pour elles
Une auréole et deux bouts d'ailes
Et elles s'envolent... à petits pas
De bigotes

LE GRAND VICAIRE


Paroles : Georges Brassens, d'après une chanson traditionnelle.
Musique : Gérard Rinaldi – Jean Sarrus – Gérard Filipelli


Ré                                            La
A la Pentecôte, Quand l'herbe est trop haute
Ré                             La   Sol                           La
Moi je la coupe à la faux, Ma femme l'entasse au râteau
Sim             Mi       Ré          La
Et l'curé la broute, Et l'curé la broute
Ré                                            La
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Ré                             La   Sol               La
N'a jamais pu la brouter, N'a jamais pu la brouter
Sim                    Mi       Sol        La        Ré
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Quand se paralyse, La cloche de l'église
Moi j'dis qu'il faut réfléchir, Ma femme dit qu'il faut agir
Et l'curé la branle, Et l'curé la branle
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu la branler, N'a jamais pu la branler
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Mib                                                  Sib
Chez nous sur nos crânes, Foin de bonnets d'âne
Mib                       Sib   Sol#                   Sib
Moi je porte des képis, Ma femme porte des bibis
Dom             Fa       Mib          Sib
Et l'curé des calottes, Et l'curé des calottes
Mib                                            Sib
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Mib                   Sib   Sol#               Sib
N'a jamais décalotté, N'a jamais décalotté
Dom                    Fa       Sol#        Sib        Mib
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Quand sur notre place, On vend de la glace
Moi je dis : « j'veux pas transir », Ma femme dit : « j'veux pas grossir »
Et l'curé la suce, Et l'curé la suce
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu la sucer, N'a jamais pu la sucer
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Mi                               Si
Si par aventure, Arrive une voiture
Mi                                  Si   La                           Si
Moi je m'occupe du moteur, Et ma femme des visiteurs
Do#m             Fa#       Mi          Si
Et l'curé des charges, Et l'curé des charges
Mi                                            Si
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Mi                            Si   La               Si
N'a jamais pu décharger, N'a jamais pu décharger
Do#m                    Fa#       La        Si        Mi
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

S'il se présente une, Flaque inopportune
Moi j'l'évite en vieux lascar, Ma femme fait le grand écart
Et l'curé la saute, Et l'curé la saute
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu la sauter, N'a jamais pu la sauter
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Fa                                               Do
Quand il faut remettre, Du tulle aux fenêtres
Fa                             Do   Sib                       Do
Moi je porte les anneaux, Ma femme porte les rideaux
Rém             Sol       Fa          Do
Et l'curé la tringle, Et l'curé la tringle
Fa                                            Do
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Fa                        Do   Sib               Do
N'a jamais pu la tringler, N'a jamais pu la tringler
Rém                    Sol       Sib        Do        Fa
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Quand on rouvre sans clause, Une maison close
Moi je vais la contester, Ma femme va la visiter
Et l'curé l'habite, Et l'curé l'habite
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu la bitter, N'a jamais pu la bitter
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Fa#                                                  Do#
Quand une mouche vole, Tout le monde s'affole
Fa#                          Do#   Si                           Do#
Moi je dis quelle sale bête, Ma femme attrape une tapette
Ré#m             Sol#       Fa#          Do#
Et l'curé l'encule, Et l'curé l'encule
Fa#                                            Do#
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Fa#                        Do#   Si               Do#
N'a jamais pu l'enculer, N'a jamais pu l'enculer
Ré#m                    Sol#       Si        Do#        Fa#
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Si quelqu'un se blesse, Vite et sans faiblesse
Moi je fais d'la thérapie, Ma femme fait de la charpie
Et l'curé des bandes, Et l'curé des bandes
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu débander, N'a jamais pu débander
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

Sol                                                  Ré
L'évêque sent le fauve, S'il vient l'on se sauve
Sol                                    Ré   Do                           Ré
Moi je vais prendre un peu l'air, Ma femme va s'faire lanlair
Mim                 La       Sol          Ré
L'curé va s'faire foutre, L'curé va s'faire foutre
Sol                                            Ré
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
Sol                               Ré   Do               Ré
N'a jamais pu se faire foutre, N'a jamais pu se faire foutre
Mim                    La       Do        Ré        Sol
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

On a comme tout l'monde, Des fonctions immondes
Moi j'dis : « j'vais faire mes besoins », Ma femme dit : « j'vais au p'tit coin »
Et l'curé s'démerde, Et l'curé s'démerde
Mais le Grand Vicaire, De santé précaire,
N'a jamais pu s'démerder, N'a jamais pu s'démerder
C'est ce qui l'emmerde, C'est ce qui l'emmerde

d'après une chanson traditionnelle.

 

LE GRAND VICAIRE

Chez nous la musique, c'est dans la famille
Mon Papa fait du piano
Ma maman fait du pipeau Et mon curé la viole !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la violer
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous la boulange, c'est dans la famille
Mon Papa fait des croissants
Ma maman fait des baguettes
Et mon curé l'enfourne !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu l'enfourner
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous le rugby, c'est dans la famille
Mon Papa fait les avants
Ma maman fait les arrières
Et mon curé la touche !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la toucher
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous la voiture, c'est dans la famille
Mon Papa a une Peugeot
Ma maman a une Renault
Et mon curé l'Alpine !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la piner
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous l'apéro, c'est dans la famille
Mon Papa boit un Ricard
Ma maman boit un Pernod
Et mon curé la Suze !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la sucer
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous le bricole, c'est dans la famille
Mon Papa a un marteau
Ma maman a un rabot Et mon curé la lime !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la limer
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous le ménage, c'est dans la famille
Mon Papa fait les rideaux
Ma maman fait les carreaux
Et mon curé la tringle !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la tringler
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous le marché, c'est dans la famille
Mon Papa prend une salade
Ma maman prend des radis
Et mon curé l'asperge !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu l'asperger
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous le poisson, c'est dans la famille
Mon Papa a une grande canne
Ma maman a une belle ligne
Et mon curé la plombe !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la plomber
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous la campagne, c'est dans la famille
Mon Papa sème le blé
Ma maman met de l'engrais
Et mon curé laboure !
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la bourrer
Et c'est ce qui l'emmerde !

Chez nous les voyages, c'est dans la famille
Mon Papa fait l'Amérique
Ma maman fait la Russie
Et mon curé la Perse!
Et le Grand Vicaire, toujours par derrière
N'a jamais pu la perser
Et c'est ce qui l'emmerde !