Avec l'Association Républicaine des Anciens Combattants, la Ligue des Droits de l'Homme, et l'Union Pacifiste de France, la Libre Pensée organise un rassemblement le 17 mai à Craonne, pour exiger la réhabilitation des fusillés pour l'exemple de la guerre de 1914-1918 . C'est une question de justice sur laquelle nous ne lâcherons pas. Le Gouvernement anglais a su réhabiliter les fusillés britanniques, nous devons obtenir la même chose en France. |
dernière minute du 13 mai 2008 : Le Président de la LP sur RTL
lettre ouverte au 1er Ministre ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;tract pour la manifestation ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;; |
---|
;;;
|
Le rassemblement sera suivi de la projection du film-documentaire " les Fusillés pour l'exemple " d'Alain Moreau avec un débat en présence du réalisateur Pour en savoir un peu plus : CNDP - Wikipedia |
- COMMUNIQUE DE PRESSE – Une délégation de la Fédération Nationale de la Libre Pensée, conduite par son Président, Marc BLONDEL et son Secrétaire général Christian EYSCHEN , accompagnés des responsables nationaux de l'ARAC , de l'Union Pacifiste et de la Ligue des Droits de l'Homme , a été reçue le 23 avril 2008 par le Chef d'État Major de la Présidence de la République, l'Amiral Guillaud . L'entretien faisait suite à une demande auprès du Président de la République sur la nécessité de procéder à la réhabilitation des fusillés pour l'exemple de la Grande guerre de 1914/1918. La question avait été posée préalablement au Directeur de Cabinet du Premier Ministre , lors d'un entretien précédent. La Fédération Nationale de la Libre Pensée , ses Fédérations départementales et les organisations précitées, appellent les citoyens qui supportent cette initiative à manifester le 17 MAI 2008 à 15 heures à CRAONNE (Aisne), lieu historique des combats. Avec le concours de la Municipalité, prises de parole et projection d'un film historique. Le 11 mai 2008 Vous trouverez ci-joint un article de presse du Journal du Dimanche et ci-dessous une dépêche de presse.
|
AP - Dimanche 11 mai, 17h40 PARIS - Le gouvernement réfléchit à une réhabilitation " au cas par cas " des soldats français fusillés durant la première guerre mondiale pour désertion, mutineries ou refus d'obéissance, a déclaré dimanche sur France Info le secrétaire d'Etat à la Défense et aux Anciens combattants Jean-Marie Bockel. Quelque 600 soldats ont été fusillés au cours de la Grande Guerre, " soit de manière individuelle pour des faits de refus de combattre ou autre dès le début de la guerre en 1914, soit de manière plus collective " au cours des mutineries de 1917, a expliqué M. Bockel. " Nous préparons la possibilité, après cet examen au cas par cas, de donner un signe de réconciliation par rapport à un certain nombre de ces soldats ", a ajouté le secrétaire d'État. " On doit être dans une démarche de réconciliation nationale, on ne doit pas opposer ceux qui ont combattu, qui sont morts pour la France et ceux qui sont morts " fusillés. "On peut considérer qu'un certain nombre de soldats se sont bravement battus avant de commettre les actes pour lesquels ils ont été condamnés et exécutés ", note M. Bockel. En 1998, Lionel Jospin, alors Premier ministre, avait proposé la réhabilitation des mutins. Le président de l'époque, Jacques Chirac , avait cependant jugé cette volonté " inopportune ". Il y a dix ans, " on était dans un contexte différent ", a estimé Jean-Marie Bockel. " Dans ce domaine de la mémoire, au fur et à mesure que les années passent, on rentre dans l'histoire et on sort peut-être de ressentiments ou d'éléments de clivages qui peuvent survivre très longtemps. Il y a un temps pour tout et il y a un temps pour la réconciliation , dit-il. " Il y a dix ans, ce temps n'était pas encore venu. Aujourd'hui, il est venu ". AP
|
revue de presse Dimanche 11 Mai 2008Pardon pour les fusillésPar Anne-Laure BARRET Durant la Grande Guerre, quelques 600 poilus sont exécutés "pour l'exemple". Leur crime? Avoir déserté la ligne de front. Quatre-vingt dix ans après, leur réhabilitation est à l'étude. C'est ce qu'a annoncé dimanche sur France Info le secrétaire d'Etat aux Anciens combattants, Jean-Marie Bockel. Le JDD a rencontré des personnes qui se battent pour la mémoire de ces soldats .
C'est un médecin qui s'est mis en tête de prendre soin d'un mort. Dès qu'il range son stéthoscope, Bruno Garraud, généraliste au Tréport (Seine-Maritime), plonge dans l'histoire de la Première Guerre mondiale, son autre passion. Une voisine d'un certain âge attire un jour son attention sur le malheureux destin d'un certain André Lecroq, fusillé pour l'exemple en 1915. Après l'armistice, alors que l'on pleurait les poilus tombés au champ d'honneur, le soldat Lecroq fut, lui, banni du monument aux morts et sa veuve privée de pension. Son crime ? Avoir abandonné la ligne de front pour rejoindre, dans un état second, le poste de commandement.
|
Vol de la plaque déposée par l'association du monument aux morts de St Martin-d'Estreau le 25 avril 2008.
L'Association fondée autour du monument aux morts de Saint-Martin d'Estreaux, connu pour ses célèbres inscriptions pacifistes de 1922, a appris qu'a été constatée ce matin, 25 avril 2008, la disparition de la plaque qu'elle avait fait apposer le 14 mai 2005 avec la participation de la mairie. Il était écrit sur cette plaque : « Réhabilitation de tous les mutins de 1917 et des victimes des conseils de guerre » Un tel vol est inqualifiable. Il s'apparente aux déprédations dont le monument a été l'objet par deux fois avant la deuxième guerre mondiale. L'association a déposé plainte pour vol et dégradation. Est-ce un hasard si la disparition de cette plaque se situe au moment où de fortes avancées se font vers la réhabilitation officielle des fusillés pour l'exemple ?
Le Conseil général de l'Aisne unanime, le 16 avril dernier, a demandé aux autorités françaises de « reconnaître le soldats condamnés pour l'exemple comme des soldats de la grande Guerre à part entière et à inscrire leurs noms sur les monuments aux morts ».
Ils ne nous feront pas taire !Tous à Craonne le l7 mai !
|